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Les Nouvelles musulmane

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« L'islam me donne l'espoir et la force, la prière calme mon âme ».

c'est en ces termes que Danny Blum, jeune footballeur professionnel évoluant en Allemagne s'est confié au journal Bild. A l'aube de ces 24 ans, il a publiquement annoncé qu'il embrassait l'Islam, une religion qui lui donne force et espoir.

Le jeune joueur rejoint les rangs du Nuremberg FC en juillet dernier, qui joue le championnat de deuxième division de la Bundesliga. Peu de temps après avoir intégré l'équipe bavaroise, une blessure au genou le contraint finalement à prendre plusieurs mois de congés.

Une retraite forcée qui pousse le jeune homme à réfléchir au but de son existence. Danny raconte :

« j'étais colérique, erratique et je ne trouvais pas ma voie ». Éloigné des terrains, il a muri sa décision et fait le point sur sa vie et sur le sens qu'il souhaitait lui donner. Aussi a-t-il décidé de se tourner vers l'islam, cette religion qui le fascine.

Cette vie facile de luxe, d'insouciance ne lui convenait pas ; aussi le jeune bavarois s'interroge et commence peu à peu son3,w=650,c=0.bild cheminement personnel, d'abord au gré de discussions avec son entourage et ses amis, puis un jour lors de la visite d'une mosquée ; il décrit le déclic :

« j'ai immédiatement senti mon cœur frémir. J'ai senti une sérénité en moi et je voulais en savoir plus ».

Ce fut son premier pas ferme vers l'Islam ; depuis ses journées sont rythmées par les cinq prières quotidiennes et le respect des prescriptions conformes à sa foi.

Comme pour tout converti, informer ses parents, sa famille est l'acte le plus redouté et Danny avoue avoir eu peur de leur réaction au premier abord. Il précise cependant :

« Ils sont de fervents chrétiens, mais ils me soutiennent dans ma démarche spirituelle». Le message qu'il souhaite partager est le suivant :

«L'islam est une religion pacifique, ma foi dit de ne jamais forcer quelqu'un à faire ce qu'il ne veut pas. Cela doit venir volontairement du cœur ».

Son pays de naissance, abrite près de 4 millions de musulmans, dont plus de 220 000 dans la ville de Berlin. Une grande partie d'entre eux est originaire de Turquie.

Macha Allah, cette histoire doit raffermir nos pas et apporter la sérénité dans nos cœurs car comme nous le rappelle le Noble Coran:

« ...Allah égare qui Il veut et guide qui Il veut. Et, c'est Lui le tout Puissant, le Sage. » Sourate Ibrahim v4.

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Selon une étude de l'Islamic Educational, Scientific and Cultural Organisation (ISESCO).

l'analphabétisme dans le monde musulman atteindrait 40 % des hommes et 65 % des femmes.

Dans un discours volontariste, prononcé fin octobre au World Islamic Economic Forum, le Premier ministre malaisien, Najib Razak, a invité les pays musulmans à dépasser ce constat alarmant pour lutter contre ce fléau.

«En donnant la priorité à l'éducation tout au long de la vie », a insisté N. Razak, les musulmans pourront« réduire la pauvreté, élever le niveau de vie et déverrouiller la croissance du21esiècle».

Le défi est important. Mais selon le Premier ministre malaisien, la coopération entre professionnels de l'éducation, pouvoirs publics et partenaires privés pourrait permettre de le relever. Explorer de nouveaux horizons, innover, mais surtout fonder le succès à venir sur l'alphabétisation des hommes et des femmes du monde musulman doivent ainsi devenir une priorité.

C'est à cet effet que Najib Razak invite « la oumma » à utiliser, dans un objectif commun, tous les moyens requis et disponibles pour permettre aux musulmans du monde entier de savoir lire et écrire, et ainsi « contribuer au développement économique et social » de leur pays. A l'instar des pays arabes, « où l'alphabétisation des adultes a augmenté de 20 % au cours des 20 dernières années » et des pays d'Asie du Sud-Est « où les taux d'alphabétisation sont constamment au-dessus de 90 % », précisa le Premier ministre malaisien.

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C'est dans les airs, à bord de l'avion qui le conduisait vers Manille, que le Pape François s'est élevé contre cette irrévérence si typiquement française, qui n'a jamais épargné la papauté, ni l'Eglise :

"On ne peut provoquer, on ne peut insulter la foi des autres, on ne peut la tourner en dérision", a-t-il déclaré, en considérant que si la liberté d'expression est un droit fondamental, elle ne doit pas pour autant se déchaîner en offensant les convictions profondes d'autrui. En l'occurrence toujours des mêmes, et à des fins inavouables...Le Pape a absolument compris et il a raison. Le musulmans croient aux trois religions monothéistes et n'insultent jamais les prophètes, dont le prophète Mohamed (SAW) est au dessus de tous, y compris nos parents. Comme personne n'accepte que ses parents soient l'objet d'insultes, de moqueries ou d'injures, il y est plus que raisonnable et obligatoire d'épargner les prophètes.. Notre liberté s'arrête au respect des autres. Il est, me semble t'il, irresponsable de mener une politique d'affrontement et de défis sous prétexte de liberté de la presse, alors qu'au même temps, elle ne peut insulter de simples êtres humains (politiques ou autres)!
La liberté des non-croyants s'arrête aux frontières des libertés des autres et du respect de croyances.
Les êtres doivent cohabiter et vivre en intelligence, et non en s'affrontant et s'occuper de l'entraide, des problèmes du développement des êtres et de la protection de la planète.

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Hors des rings où ses puissants uppercuts ont pulvérisé tous les plafonds de verre en terrassant ses adversaires depuis l'adolescence, Amir Khan, 28 ans.

le champion du monde de boxe adulé Outre-Manche, a raccroché momentanément les gants pour faire parler l'homme d'origine pakistanaise qui se cache derrière le gladiateur entré dans la légende.

Boxeur multi-médaillé au grand cœur et passeur de flambeau dans l'âme, Amir Khan mise sur l'impact percutant des mots pour envoyer au tapis un terrorisme islamiste impitoyable se réclamant éhontément de l'islam, et dont les musulmans sont les victimes impuissantes, au premier chef ou collatérales, tout en réaffirmant sa fierté d'appartenance à sa terre d'adoption et sa culture d'origine : "Je suis fier d'être britannique et musulman", a-t-il récemment confié dans un entretien au Daily Star.

"Il y a un temps pour se cacher derrière un rocher et un temps pour se tenir dans les hautes herbes", a-t-il poursuivi avec le moral d'acier qui le caractérise, déterminé à livrer bataille par la force du verbe. "Ces terroristes nuisent gravement à l'image de l'Islam et des musulmans, il y a un temps pour se lever et parler", a-t-il insisté, en ayant à coeur de rétablir l'honneur outragé de sa religion et des siens.

De retour du Pakistan, où il a tenu à rendre un vibrant hommage aux 140 victimes innocentes d'une école de Peshawar, principalement des enfants de militaires, qui ont péri sous les tirs en rafale d'un commando rebelle taliban en décembre dernier, Amir Kahn garde un souvenir ému de son séjour, d'autant plus qu'il est désormais l'heureux papa d'une petite fille et que sa prise de conscience de l'horreur de ce drame absolu n'en est que plus grande.

"J'ai moi-même une fille maintenant. Je suis allé sur place parce que je voulais dire aux jeunes enfants survivants qu'ils doivent tout faire pour surmonter leur peur et continuer à aller à l'école. Ces enfants sont si courageux avec leurs cartables sur le dos, car ils mettent leur vie en péril simplement en empruntant le chemin de l'école ! Et pourtant, ce n'est qu'à ce prix qu'ils pourront faire quelque chose de leur vie et qu'ils vaincront le terrorisme. Ne plus retourner à l'école, c'est capituler devant les terroristes, et il ne faut surtout pas les laisser gagner !", plaide-t-il sans relâche, en ayant fait de ce nouveau challenge le combat de sa vie.

C'est sur le devant de la scène publique qu'Amir Khan est prêt à répondre coup pour coup à la terreur, et en plusieurs rounds de condamnations verbales s'il le faut, tout en espérant que son immense notoriété et son style de vie multiculturel, entouré de son entraîneur Afro-américain et de son assistant personnel britannique et blanc, auront valeur d'exemple pour la jeunesse musulmane défavorisée de Bolton, dans le Grand Manchester, d'où il est originaire et porté aux nues, mais aussi au-delà, dans le reste du royaume.

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Suite aux récents événements, une nouvelle campagne a été lancée par des musulmans aux Etats-Unis.

Intitulée « Share a Quran » – partage un Coran – cette initiative consiste à offrir des exemplaires du Saint Coran afin de rétablir la vérité au sujet de l'Islam et de répondre aux interrogations des non musulmans.

Cette campagne a été pensée par CAIR (Conseil des relations américano-islamiques) dans le but de répondre aux préjugés et de remédier à l'islamophobie. « Share a Quran » a donc pour finalité d'expliquer que l'Islam est synonyme de paix. C'est en ce sens que Nihad Awad, directeur de CAIR a déclaré : « Il y a des versets clairs et précis dans le Coran qui enjoignent les musulmans à répondre pacifiquement et par la prière aux insultes et aux moqueries, et des versets coraniques demandant le respect des libertés religieuses ».

Nihad Awad poursuit en citant le verset : {La bonne action et la mauvaise action ne sont pas pareilles. Rends le bien pour le mal, et tu verras ton ennemi se muer en fervent allié !}. (Sourate 41 : Verset 34).

La distribution de ces exemplaires du Saint Coran est accompagnée d'un guide relevant les versets relatifs à la question du droit des femmes ou encore au respect des autres religions. Exposer la vérité tout en détruisant les préjugés, voici la nouvelle visée de CAIR.

En novembre dernier, CAIR était à l'origine de la campagne « Unite Humanity » qui avait pour objectif de regrouper les informations de chaque association religieuse dans le but de faciliter une entente entre elles et d'agir collectivement pour répondre aux besoins d'autrui. CAIR est donc un organisme qui se montre actif dans la propagation du message de l'Islam, en prônant le bon comportement et en répondant aux questions de chacun.

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En ce début d'année 2015.

les musulmans de France commencent à réfléchir à leurs "vacances". Ski en février ? Le "bled" en été ? Un week-end à la campagne pour changer d'air ? Les choix sont variés pour qui veut prendre du temps pour soi et sa famille. Mais de plus en plus de musulmans préfèrent voyager au coeur des villes historiques de la civilisation musulmane. Objectif : retourner à la source de l'islam et redécouvrir les grands moments de l'histoire musulmane.

Les Omras combinés La Mecque, Médine, Al Qods ou Istanbul, proposées par les agences de voyage à l'instar de Safar Muslim, sont une aubaine pour les musulmans et les musulmanes désirant concilier voyages spirituels et culturels.

La Mecque, Médine, Al Qods et Istanbul, quatre villes emblématiques, chacune à leur manière pour leur splendeur spirituelle et architecturale. Elles recèlent en leur sein, les traces de la révélation, la genèse de l'islam et la flamboyante épopée des grands personnages de la civilisation islamique. Embarquez pour un combiné omra avec Safar Muslim et découvrez les trésors de notre patrimoine.

La Mecque et Médine, témoins du meilleur des hommes, le prophète Mohamed (saws)

En 570, le lundi 12 du mois de "Rabi'oul Awwal, naissait le meilleur des hommes par la bénédiction d'Allah dans la ville sainte de la Mecque. 40 ans plus tard, Mohamed "El Amin", devenait prophète et recevait la révélation d'Allah à travers la voix de l'ange Gabriel, dans la grotte de Hira, au sommet du mont Nour. Ainsi, à quelques kilomètres de Masjid Al Haram, le visiteur pourra marcher sur les pas du prophète et après une heure de montée sur un parcours balisé, découvrir la grotte de Hira.

Le visiteur pourra alors apprécier la vue sur la Mecque et se remémorer cette épisode de la vie du prophète Mohammed (pbsl) et son exemple.

Avant toute chose, il se tournera vers la mosquée sacrée et fera le tawaf autour de la Kaa'ba pour effectuer la Omra. Il priera ensuite deux rak'ates au maqam Ibrahim pour suivre les pas du prophète Ibrahim, alayhi salam, qui accompagné de son fils Ismael, a construit la Kaa'ba. Pour clôturer sa Omra, (avant de se raser ou couper les cheveux), le pèlerin effectura le "sa'yi" entre les deux collines de Safa et Marwa à l'instar de Hajar, femme d'Ibrahim, qui portant son fils Ismael en pleurs, implorant Allah, parcouru ses 7 aller-retours jusqu'au jaillissement miraculeux de l'eau de Zam Zam.

En 622, après treize années d'appel à l'islam, de persécutions des Quraych, le prophète Mohamed, 'alayhi salam, pris le chemin de Médine et effectua la hijra. Il y fit construire "Masjid Nabawi",

première mosquée construite à Médine

(après celle du village de Quba' à quelques kilomètres). C'est le premier acte fondateur de l'Hégire, la construction d'une mosquée en ce nouveau lieu d'exil, qui deviendra la deuxième ville sainte de l'Islam. En effet, le prophète (saws), dans un hadith célèbre, vantera la bienfaits de Masjid Nabawi : « Une prière dans ma mosquée est plus méritoire de 1000 fois qu'une prière dans toute autre mosquée hormis la Mosquée Sacrée. » Hadith authentique – sahih Bukhari et Muslim. À sa mort, à l'âge de 63 ans,le prophète Mohamed, 'alayhi salam, y sera enterré. C'est une sunnah recommandée que de visiter son tombeau à l'intérieure de Masjid Nabawi.

Al Qods, ville de la troisième mosquée sainte de l'islam Masjid Al Aqsa

Visiter la ville d'Al Qods procure une émotion toute particulière. Masjid al Aqsa est la première qibla des musulmans avant de s'être tourner définitivement vers la Kaa'ba. Elle est aussi la ville où s'est déroulée le voyage nocturne, et l'Ascension (Al Isra wal Mi'raj).

Le Prophète (saws) voyagea de nuit de La Mecque à la Mosquée Al Aqsa dans la nuit du 27 Rajab avant l'an 1 de l'Hégire, suivi de son ascension vers les cieux. Cette nuit là, le Prophète (saws) dirigea la prière avec tous les prophètes.

Ce fut le début d'un destin exceptionnel pour cette ville unique avec des personnages célèbres qui ont marqué de leur sceau cette ville : le calife Omar (ra), qui a reconstruit Masjid Al Aqsa, lors de son califat, Salahdine Al Ayoubi, qui a libéré Al Qods et aujourd'hui, les palestiniens qui luttent pour leurs droits à l'indépendance et à une vie digne. Pour toutes ces raisons, cette ville chargée d'histoire est appréciée des visiteurs qui y trouvent un apaisement et une force.

Istanbul, la ville aux 3000 mosquées

Située sur le Bosphore, entre l'Europe, l'Orient et l'Asie, Istanbul est une ville musulmane empreinte d'histoire. Elle porte bien son nom d'Istanbul, "l'endroit d'où rayonne l'islam", puisqu'elle est la ville aux 3000 mosquées. A l'heure de la prière, les appels à la prière résonnent en tout point. Nul besoin de chercher une mosquée, le son de la mosquée vient à vous. Elle recèle la splendeur de l'empire musulman Ottoman.

Le visiteur pourra découvrir de nombreux lieux du patrimoine musulman : la grande Mosquée bleue avec ses six minarets, la mosquée Souleymane, le musée de la science et de la technologie en Islam, le palais de Topkapi qui était le lieu de résidence du sultan ottoman...

Pour vos prochaines vacances, en famille, en couple ou en groupe, faîtes donc le choix d'un voyage culturel et spirituel à travers la découverte du patrimoine musulman et de ses villes sacrées. Une manière de se ressourcer, de revivifier sa foi, se rapprocher d'Allah et marcher sur les traces de notre riche civilisation islamique.

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Avec les moyens de communications modernes et la rapidité de transmissions des informations, jamais auparavant le mensonge et la désinformation ne se sont répandus aussi vite sur Terre.

Il est urgent de se rassembler, de communiquer et de rappeler au travers de ces vecteurs efficaces qui sont à notre disposition les valeurs authentiques de notre honorable religion à travers le message coranique et la Sounnah.

Le constat est cinglant et inquiétant, on parle de l'Islam partout et tout le temps, mais en réalité à aucun moment n'est évoqué son message universel, un message divin adressé à la création toute entière. Face à cette injustice, la communauté musulmane des États-Unis se mobilise et ce depuis plusieurs années, dans un effort constant d'éducation et de pédagogie envers ses concitoyens. Elle vient de lancer la campagne 2014 de communication intitulée « Une famille – Un message » depuis le 15 décembre 2014.

Concrètement, cela consiste en l'affichage sur des panneaux publicitaires disséminés dans la région de Dallas, de messages ayant pour thème cette année: le partage d'un héritage commun pour les trois religions Abrahamiques. Ceux-ci sont diffusés sur différents supports urbains telle une campagne marketing, sauf que l'objectif n'est pas mercantile mais seulement un appel à la compréhension mutuelle. Une initiative dans la lignée de celle entreprise par nos frères et sœurs du Malawi, qui par la voie pédagogique et éducative souhaite délivrer l'authenticité du message de l'Islam afin d'apaiser et de renforcer les liens avec les autres composantes de la société.

Le responsable de cette démarche de sensibilisation, Ryaz Lareef, à la tête de l'antenne locale de ICNA (cercle islamique d'Amérique du Nord) précise:

« En tant que musulmans américains, il est de notre responsabilité religieuse et civique de présenter à nos concitoyens des informations authentiques sur l'islam et les musulmans, d'encourager le dialogue et d'apporter un changement positif dans la société ».

Macha Allah, cette invitation citoyenne à la connaissance mutuelle et au partage d'une histoire commune est à imiter et à favoriser partout dans le monde particulièrement dans les pays où la Oumma est en minorité. la redécouverte d'un passé commun peut lier les individus, les enjoindre aux respects de leurs croyances respectives et « engendre le bien-être et l'harmonie de tous ses membres » selon R. Lareef. C'est un véritable projet de société qui est proposé.

Grâce à cette action, la communauté musulmane anglophone, toujours avant-gardiste sur ces sujets, espère touchait pas moins de 700 000 personnes par le truchement de ces messages visuels. Ce n'est pas tout, adossés à ces affichages, une ligne téléphonique directe et un site web sont mis à disposition pour répondre à toutes les personnes curieuses de s'informer sur notre religion. Tous les visiteurs, s'ils le souhaitent, peuvent obtenir gratuitement un exemplaire traduit du Saint Coran.

L'organisation islamique nord américaine n'est pas à son premier coup d'essai, elle a très vite saisi l'enjeu primordiale qu'impose la communication moderne. Un mouvement actif tourné vers les autres pour dissiper les rumeurs et les mensonges qui inondent nos écrans. Coexister est un impératif et un devoir pour chaque être humain pour ne pas sombrer dans le chaos.

Les exemples de ces campagnes menées outre atlantique sont une source d'inspiration pour nous tous. Par le passé, des journées de découvertes de l'Islam dans les bibliothèques publiques, des brochures synthétiques sur des sujets comme la relation des musulmans avec les Gens du Livre, les droits humains, le statut de la femme, les piliers et fondements du culte musulman etc... ont été mises à disposition de tout un chacun.

Comme toujours ce texte se clôt sur ce rappel, celui légué par notre guide et Bien-Aimé Prophète Muhammad (PBSL) sur la nécessité et le devoir de transmettre le message :

« Raisonnez bien, ô peuple, et comprenez bien les mots que je vous transmets. Je laisse derrière moi deux choses : le Coran et mon exemple, la Sounnah. Et si vous les suivez, jamais vous ne vous égarerez. Que tous ceux qui m'écoutent transmettent ce message à d'autres, et ceux-là à d'autres encore; et que les derniers puissent le comprendre mieux que ceux qui m'écoutent directement. Sois témoin, ô Dieu, que j'ai transmis Ton message à Tes serviteurs. »

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ALLAH dit<Et quiconque désire une religion autre que l'Islam, ne sera point agrée, et il sera, dans l'au-delà, parmi les perdants>>.>.

Abdullah Ibn 'Amr dit le Prophète (sawl) a dit : « N'est pas des nôtres celui qui imite autres que nous, n'imitez pas les Juifs et les Chrétiens. »(Rapporté par At-Tirmidhi)le prophete dit « Celui qui imite un peuple est un des leur.» (Rapporté par Ahmad)

Concernant les fêtes telles que Noël, le jour de l'an et d'autres évènements liés aux différentes festivités religieuses comme païennes, les savants disent qu'il n'est pas permis d'y participer ou de les fêter – quand même la personne fait cela en le désapprouvant.

Que ce soit dans le cadre du maintien desliens de parenté, ou encore dans le cadre professionnel etc.

L'unanimité des savants l'interdisent à la lumière des textes du Qor'ân et de la Sounnah.

Parmi ces preuves :L'imâm Ibn al-Qayyîm (rahimahullâh) a expliqué – après avoir souligné le caractère blâmable du fait de féliciter les infidèles dans le cadre de l'un de leur mariage, ou une naissance, ou leur souhaiter prospérité, bonne santé et autre – que l'imâm Ahmad sur cela, a dans l'une de ses variantes, permis ces pratiques et dans une autre parole, il l'a interdit.

Ibn al-Qayyîm (rahimahullâh) dit :

« Quant aux félicitations lors des cultes propres aux infidèles, elles sont unanimement interdites. Il s'agit, par exemple, de les féliciter pour leurs fêtes et pour leur jeûne en disant « bonne fête » ou « joyeuse fête » ou d'autres expressions semblables. Si l'auteur de telles expressions ne tombe pas lui-même dans l'infidélité, il commet un acte interdit au même titre que la présentation de félicitations à quelqu'un qui se prosterne devant une croix.

C'est même plus grave auprès d'Allâh et plus détestable que de féliciter quelqu'un pour avoir bu de l'alcool ou tué une personne ou commis des rapports sexuels illicites, et autres.

Pourtant, nombreux sont ceux qui agissent de la sorte envers la religion et qui se comportent de cette façontout en étant inconscient de la gravité de leurs actes.

Quiconque félicite une personne auteur d'un acte de désobéissance ou d'une innovation ou d'une mécréance, s'expose à la colère d'Allâh » [1].

Dans le même sens - SHeikh Ibn 'Uthaymîn (rahimahullâh) - dit que l'interdiction de féliciter les infidèles pour leurs fêtes revêt la gravité dont parle Ibn al-Qayyîm parce qu'elle implique la reconnaissance de leurs pratiques impies et leur agrément, même si le musulman impliqué ne confirme pas l'infidélité. Toujours est-il qu'il est interdit au musulman de reconnaître les pratiques impies et de féliciter leurs auteurs, car Allâh – Ta'âla - ne les agréé pas.

Allah dit« ..Si vous ne croyez pas, Allâh se passe largement de vous. De Ses serviteurs cependant, Il n'agrée pas la mécréance. Et si vous êtes reconnaissants, Il l'agrée pour vous » [2]

Et dit « ....Aujourd'hui, les mécréants désespèrent (de vous détourner) de votre religion : ne les craignez donc pas et craignez- Moi.

Aujourd'hui, J'ai parachevé pour vous votre religion, et accompli sur vous Mon bienfait. Et J'agrée l'Islâm comme religion pour vous. » [3]

Il est donc interdit de les féliciter à l'occasion de leurs fêtes, que ce soit dans le cadre du travail ou pas.

SHeikh (Ibn 'Uthaymîn) dit encore que s'ils nous félicitent à l'occasion de leurs fêtes, nous ne leur répondons pas, car leurs fêtes ne nous concernent pas et ne sont pas agrées par Allâh – Ta'âla.

Elles constituent des innovations dans leur religion. A supposer qu'elles renferment un fondement légal, elles ont été abrogées par l'Islâm apporté par Muhammad à toutes les créatures et à propos duquel Allâh – Ta'âla - dit « Et quiconque désire une religion autre que l'Islâm, ne sera point agréé, et il sera, dans l'au-delà parmi les perdants. » [4]Il est donc interdit au musulman de répondre à leur invitation à cette occasion, cela impliquant une participation plus grave que la simple présentation de félicitations - nous dit SHeikh.

De plus, il est également interdit aux musulmans d'imiter les infidèles en célébrant leurs fêtes, en échangeant des cadeaux, en distribuant des bonbons ou des repas ou en abandonnant le travail et d'autres actes semblables.

Cela sur la base des propos du Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam ) qui dit :

« Quiconque cherche à ressembler à des gens leur est comparable »

SHeikh al-Islâm Ibn Taymiyyah (rahimahullâh) dit dans son livre intitulé « Iqtidhâ as-Sirât al-Moustaqîm Moukhalafat asshâb al-Djahîm » :

« Les imiter dans certaines de leurs fêtes les rend contents de leurs pratiques vaines. Cette imitation peut même leur donner l'idée d'essayer d'attirer les faibles, quand une occasion propice se présente à eux . »

Quiconque se comporte de la sorte commet un pêché ; qu'il le fasse par politesse ou par amitié ou pour d'autres raisons, car dans tous les cas, il s'agit de concession en matière de religion qui constitue un appui moral aux infidèles susceptibles de les rendre fiers de leur religion. [5]

Dans son livre encore « Iqtidhâ as-Sirât al-Moustaqîm Moukhalafat asshâb al-Djahîm » SHeikh Al-Islâm Ibn Taymiyyah (rahimahullâh) est longuement revenu sur la question des fêtes et rencontres nouvellement inventées et qui n'ont aucun fondement en l'Islâm tout en les condamnant.

Il soutient que la plupart des gens ne réalisent pas encore l'ampleur des torts que ces fêtes hérétiques font subir à la religion, notamment lorsqu'il s'agit de pratiques cultuelles instituées.Même les plus intelligents n'en saisissent qu'une infime partie.

Mr: Ibrahima diallo

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C’est sur des paroles de sagesse et de vérité.

s’élevant au-dessus des torrents d’outrances qui déferlent sur l’islam sans discontinuer, que le pape François a conclu son escale de trois jours en Turquie : "Le Coran est un livre de paix, c’est un livre prophétique de paix", a-t-il clamé haut et fort, en espérant que ses mots endigueront le flot incessant de calomnies et résonneront fortement, au-delà des rives du Bosphore.

De l’autre côté de l’Atlantique, le Washington Post s’est fait l’écho de son vibrant plaidoyer en faveur de la troisième religion monothéiste, le souverain pontife ayant tenu, avant de regagner Rome, à balayer d’un revers de main les analogies nauséeuses et à rejeter fermement les diatribes assassines qui la salissent de manière éhontée.

Avant de quitter ses hôtes de marque turcs, au premier rang desquels figuraient le président Recep Tayyip Erdogan, le Premier ministre Ahmet Davutoglu et le chef de la Direction des Affaires religieuses Mehmet Gormez, et après s’être longuement recueilli dans le décor enchanteur de la Mosquée Bleue d’Istanbul, le pape argentin, qui abhorre les amalgames en « isme » associant « l’islam à l’islamisme et au terrorisme » et l’a fait clairement savoir, a lancé un dernier appel à l’adresse de toutes les personnalités du monde arabo-musulman, qu’elles soient issues de la sphère politique, religieuse, culturelle, académique, ou artistique, afin de dénoncer les atrocités commises au nom de l’islam.

Cette condamnation à l’unisson que le pape François appelle de ses vœux pour mieux dissocier l'islam de ceux qui le dévoient odieusement, a pourtant déjà retenti sur les cinq continents, de la part de hauts dignitaires religieux comme de simples fidèles, mais a été couverte par la sempiternelle injonction à s’indigner, toujours aussi méprisante, suspicieuse et bruyante, qui ne poursuit qu'un seul but : alimenter tous les islamalgames...

Dans le but de véhiculer la véritable image de l’islam, un savant a appelé à insister sur des principes fondamentaux de l’islam, le pardon et la tolérance.

Dans son étude sur le sujet, Saad Al Ehaidib, savant de l’université islamique de Dawah et de l’Information Imam Muhammad Bin Daud de Riyadh, a évoqué la nécessité de renforcer la diffusion de ces notions de miséricorde et de tolérance, dans les pays à majorité musulmane mais aussi, et peut être davantage dans les sociétés non musulmanes.

A ce sujet, selon lui, en pardonnant les erreurs et maladresses des non musulmans, cela les incitera à s’intéresser à l’islam. L’indulgence est d’ailleurs une grande qualité de notre Prophète (‘alayhi salat wa salam). Sa grande douceur est relevée dans la Parole de notre Seigneur quand Il a dit : {Par miséricorde de la part d’Allah, tu étais doux avec eux. Si tu avais été rude, au cœur dur, ils se seraient détournés de toi.} (Sourate 3 : Verset 159).

Un hadith d’Abu Hourayra (qu’Allah l’agrée), nous rapporte son indulgence : lorsqu’un bédouin urina dans un coin de la mosquée, les personnes présentes se levèrent afin de le réprimander. Cependant, le Messager d’Allah (‘alayhi salat wa salam) les retint en disant :  « Laissez-le (finir), vous n’aurez qu’à verser un sceau ou un pot d’eau sur son urine. Vous avez été envoyés pour être indulgent et non intransigeants ! »

Pour arriver à cet objectif, Saad Al Ehaidib propose bien évidemment  de multiplier les séminaires, les conférences, le dialogue. Ces rencontres doivent être plus accessibles au public. Dans son étude, cet érudit met en avant quelques moyens pour expliquer et convaincre les non musulmans de l’importance de ces notions en Islam. Carrappelons-le, l’islam est une religion de paix, de tolérance, de miséricorde, et de bienfaisance.

« Et celui qui endure et pardonne, cela en vérité, fait partie des bonnes dispositions et de la résolution dans les affaires. » (Coran, Sourate 42  :  Verset 43)

Nous entendons souvent le nom des grands savants de l’islam, mais savons-nous d’où ils viennent. A l’imagede l’Islam, le résultat est surprenant et reflète le vrai message universel de l’Islam.

Qu’ils viennent d’Asie Centrale ou du Moyen Orient, ils ont tous contribué de manière significative à l’expansion de l’Islam à travers leurs recherches et leurs publications. Certains sont à l’origine des quatre plus grandes écoles de jurisprudence, auxquelles des régions entières se rattachent, d’autres sont les auteurs de livres de compilation de hadith de référence pour tous les musulmans.

Quelques éléments biographiques des quatres fondateurs des principaux madhabs:

Imam Abu Hanifah Kufa, Iraq (80-148 AH), fondateur de l’école hanafite de jurisprudence. Il étudia pendant 18 ans sous la direction de Hammad. L’école Hanafite est le rite dominant chez les musulmans non arabophones (Turquie, Balkans, Asie centrale, et une large part du Sous-continent indien). Il fut emprisonné par le gouverneur de l’époque suite à son refus de devenir Juge. Il mourut en 148 AH dans sa prison,

Imam Malik – MédineArabie Saoudite (93-179 AH), aussi connu par la dénomination Imām dār al Hijrah, l’Imâm de Médine, fondateur de l’école malékite de jurisprudence. Cette école est majoritaire en Afrique du Nord et Afrique de l’Ouest.  Sa famille est originaire du Yémen, de la tribu Al-Asbahi. Son grand-père Amir s’installa à Médine après sa conversion à l’islam en l’an deux de l’hégire.

Imam Ash Shafi’i – Gaza, Palestine (150-204 AH), fondateur de l’école chaféite de jurisprudence. Ce madhhab est répandu en Égypte, Érythrée, Indonésie, Thaïlande, Inde du sud, Suriname, aux Comores, aux Philippines, au Yémen. L’imam Ash Shafi’i combina en quelque sorte le fiqh du Hejaz (madhhab maliki) avec celui d’Irak (madhhab hanafi)

Imam Ahmad ibn Hanbal – Baghdad, Iraq (164-241 AH), fondateur de l’écolehanbalite de jurisprudence. Cette école est essentiellement répandue en Arabie saoudite, Syrie, Iraq. Sa méthode d’enseignement était de dicter les hadiths de son immense recueil de hadith, le Musnad (recueil de hadith), qui contient plus de 30 000 hadiths avec les opinions de compagnons du prophète (Sahaba) concernant leurs interprétations. Le calife Al-Ma`mûn, alors en campagne militaire, le fait arrêter et torturer pendant deux ans.

Auteurs de recueils de Hadiths  : Qu’Allah les agrée et soit satisfait d’eux

Imam Boukhari – Boukhara, Ouzbékistan (194-256 AH),
Imam Abu Dawud – Sistan, Iran/Afghanistan (202-275 AH),
Imam Muslim – Neyshabur, Iran (204-261 AH),
Imam ibn Majah – Qazwin, Iran (209-273 AH)
Imam At Tirmidhi – Termiz, Ouzbékistan (209-279 AH)
Imam An Nasai – Nasa, Turkménistan (215-303 AH)

C’est un très jeune talent qu’a révélé la Grande-Bretagne.

Ayan Qureshi âgé de seulement cinq ans a été certifié en tant qu’expert par Microsoft. Ce petit musulman a découvert le domaine informatique à l’âge de trois ans, par le biais de son père. Deux ans plus tard, il obtient une certification professionnelle de Microsoft.

En obtenant cette certification, le jeune âge du garçon laisse tout le monde perplexe. Le petit Ayan Qureshi a donc passé cet examen de « professionnel certifié Microsoft » (MCP). Cette épreuve est décrite par Microsoft comme étant « des examens rigoureux, reconnus dans le secteur et qui ont fait leurs preuves ».

A l’issue de cet examen, l’enfant a obtenu un score de 700 points sur 1000, de quoi lui permettre de décrocher la certification informatique. Ayan Qureshi, interrogé au sujet de cette épreuve a déclaré qu’il l’a trouvée « difficile, mais gérable ». Le jeune prodige a découvert le domaine informatique avec son père. Ce dernier étant technicien en informatique, le petit Ayan a baigné dans cette ambiance dès tout petit. « Il s’asseyait à côté de moi et me regardait très attentivement », a confié son père.

Constatant le vif intérêt que son fils portait à l’informatique, son père lui a conçu un petit réseau informatique lui permettant de découvrir le fonctionnement de l’ordinateur. Le petit Ayan a fait part au quotidien The Independent de ses autres centres d’intérêt : « J’aime les boussoles et les télescopes, mais ce que j’aime avant tout, ce sont les prismes ».

Ce petit musulman souhaiterait suivre les pas de son papa en devenant technicien en informatique. Le jeune âge de Ayan ainsi que son talent pour l’informatique nous laissent sans voix. Espérons que ce garçon mettra ses compétences et ses facilités au service de la communauté d’ici quelques années inchaAllah.

Les prières dites surérogatoires sont celles effectuées en dehors des cinq prières quotidiennes obligatoires. Elles ont été confirmées par la Sunna du Messager d’Allah (‘alayhi salat wa salam).

Nous allons présenter quelques caractéristiques de la prière surérogatoire puis nous exposerons ses mérites incha Allah. Notre rappel se base en partie sur l’ouvrage « Les secrets de la prière » écrit par Ibn Al-Qayyim qu’Allah lui fasse miséricorde.

Les prières surérogatoires, quelques caractéristiques

Tout d’abord, il faut souligner que les prières obligatoires ne doivent pas être négligées au détriment des prières surérogatoires. En effet, il faut garder à l’esprit que les prières obligatoires sont prioritaires par rapport aux prières surérogatoires. Ainsi, celui qui n’a pas effectué ses prières obligatoires ne doit pas accomplir de prières surérogatoires.

De plus, les prières surérogatoires ont un nombre défini de rak’at (unités de prière) et un moment précisau cours duquel elles doivent être effectuées, tout comme les prières obligatoires. Ainsi, les prières surérogatoires se composent de deux rak’at avant le sobh, quatre rak’at avant le dohr et deux après, deux rak’at après le maghreb et deux rak’at après le ‘isha. Cela fait un total de douze rak’at surérogatoires. Notre noble Prophète (‘alayhi salat wa salam) ne délaissait jamais ces prières, sauf lorsqu’il voyageait (sauf celle qui précède le sobh). Soulignons que le Messager d’Allah a dit dans un hadith rapporté dans le sahih d’Al Boukhari : « Priez comme vous m’avez vu prier ».

Les mérites des prières surérogatoires

Le mérite le plus important des prières surérogatoires est l’accès au Paradis. En effet, Oum Habiba dit dans un hadith rapporté dans le sahih Muslim : « J’ai entendu le Prophète (‘alayhi salat wa salam) dire : « Tout musulman qui prie volontairement chaque jour douze rak’at surérogatoires, en dehors des prières obligatoires, Allah lui construit une maison au paradis » ». Macha Allah ! Quel meilleur mérite que celui d’accéder à la Demeure Éternelle dont nous rêvons tous ?

Par ailleurs, la prière surérogatoire possède tous les mérites de la prière obligatoire à savoir le rapprochement entre le prieur et Son Créateur, l’augmentation de la foi, l’effacement des péchés, la récompense d’Allah…Tous ces mérites sont des bienfaits de notre Seigneur que nous nous devons d’implorer chaque jour. Nous ne savons pas si nos prières obligatoires seront acceptées par notre Créateur. Ainsi, en accomplissant des prières surérogatoires, nous multiplions nos bonnes œuvres, et par conséquent, nous tendons vers le rapprochement de notre Seigneur.

De plus, la prière surérogatoire, comme tous les actes d’adoration, nous apporte une récompense de la part d’Allah le Très Miséricordieux. En effet, Allah dit : {Et il y a des rangs [de mérite] pour chacun, selon ce qu’ils ont fait, afin qu’Allah leur attribue la pleine récompense de leurs œuvres, et ils ne seront point lésés.} (Sourate 46 : Verset 19). Et quelle meilleure récompense que celle de notre Seigneur ?

Enfin, la prière surérogatoire, comme la prière obligatoire, nous rapproche de notre Créateur, par Sa Grâce infinie ! En effet, lorsque nous sommes prosternés, nous sommes plus proches d’Allah. Le Messager d’Allah (‘alayhi salat wa salam) a dit : « Prosterné, le fidèle est plus proche de son Seigneur qu’à tout autre moment. » (Muslim). Macha Allah ! Quel mérite indescriptible ! Ainsi, plus nous prions, plus nous nous rapprochons de notre Créateur. La prière surérogatoire est donc un moyen de nous rapprocher du Seigneur de l’univers. Appliquons nous afin d’accomplir les prières surérogatoires, ainsi pourrons-nous bénéficier de mérites aussi importants les uns que les autres.

Qu’Allah accepte nos prières et nous compte parmi Ses Serviteurs les plus soumis. Qu’Il nous facilite les actes surérogatoires et nous accorde l’entrée dans Son Paradis.

Alors que certains pays européens sont fortement ancrés dans l’islamophobie, l’Allemagne a fait le choix d’offrir aux jeunes de la communauté musulmane de meilleures conditions pour la poursuite d’études.

Le pays a inauguré en la matière puisque jusqu’alors, aucun programme de ce genre n’a été réservé aux musulmans. A cette occasion, plusieurs étudiants musulmans ont été reçus lundi à Berlin par des hommes politiques allemands. La majorité de ces étudiants sont déjà bénéficiaires d’une bourse versée par l’organisation musulmane Avicenne Studienwerk. Cette dernière est considérée comme « la première organisation au sein du ministère fédéral de l’éducation et de la recherche qui est exclusivement réservée aux étudiants musulmans » d’après ABNA.

Bülent Uça, le président de cette organisation, enthousiaste à l’idée de ce nouveau programme a déclaré : « C’est une première dans l’histoire allemande, pour la première fois 65 jeunes musulmans ont obtenu une bourse, un nombre qui devrait s’élever à 500 personnes dans les années à venir ». L’objectif est donc de soutenir financièrement ces étudiants musulmans désireux de poursuivre des études supérieures. Cette bourse d’études s’élèvera à 670 euros mensuels auxquels il faut ajouter 300 euros. Une somme importante, à la hauteur des études menées par ces musulmans. Quant à ceux qui poursuivent en doctorat, ils se verront recevoir une bourse mensuelle de 1150 euros.

Le gouvernement allemand permet ainsi aux jeunes musulmans de bénéficier d’une aide financière, ce qui les motivera sans doute davantage à viser des carrières prometteuses. Bülent Uça a souligné que ce programme est d’une grande importance puisqu’il « apporte son soutien à de jeunes universitaires et représente une ouverture certaine pour eux ».

A quand une bourse d’études réservés aux étudiants musulmans en France et partout ailleurs


Un guide contre l’islamophobie : il fallait y penser ! C’est ce que proposent les étudiants musulmans de France (EMF) et le CCIF qui se sont rassemblés à cet effet.

Ce document informe les étudiants musulmans de leurs droits dans les sphères professionnelle et universitaire. Parucette semaine, il s’intitule « Stop à l’islamophobie : vos droits au travail, à l’université, en stage ». Les stages représentent souvent une étape critique pour les étudiants musulmans notamment les sœurs voilées qui peinent à trouver un lieu acceptant de les accueillir ainsi vêtues. C’est en ce sens que l’EMF et le CCIF soulignent le fait que« l’islamophobie handicape de nombreux étudiants dans leur recherche de stage et par la suite dans leur recherche d’emploi ».

Cela est malheureusement bien connu en France : le voile, la barbe ou seulement les noms et prénoms sont tant de critères qui irritent les responsables de stage. C’est notamment cette discrimination à l’emploi qui a mené les deux associations à s’engager dans la rédaction de ce guide. C’est ainsi que les articles de lois ont été recensés dans ce document afin d’informer la communauté musulmane de leurs libertés. L’objectif final est que les membres de la communauté ne soient pas lésés dans leurs droits.

De l’accès aux cours magistraux et travaux dirigés aux travaux pratiques en passant par les examens et concours ou encore les temps de pauses pour effectuer la prière durant les stages, ce guide expose les différentes situations auxquelles sont confrontés les musulmans de France et y apporte des réponses concrètes et conseils en vue d’une non discrimination. L’idée est donc de lutter contre l’islamophobie en informant les musulmans de leurs droits afin qu’ils puissent les réclamer.

Dire « stop à l’islamophobie » en proposant un guide pratique : une initiative originale qui mérite lecture et réflexion: Guide Etudiant Contre l’Islamophobie