Un loup qui parle !
Pendant qu'un berger était entre ses moutons, un loup attaqua soudainement un mouton et le prit avec lui avant de fuir. Le berger chassa le loup et reprit mouton. Alors, le loup s'assit sur sa queue et s'adressa au berger : « Aies crainte d'Allah, tu a pris la provision qu'Allah m'a donnée ». Le berger dit : « Que c'est étonnant ! Un loup qui s'assied sur sa queue et me parle en langage humain ! » Le loup dit : « Te dirai-je quelque chose de plus étonnant ? Il y a Muhammad (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) ( le Messager d'Allah ) à Yathrib ( Al-Madina ) en train d'informer les gens des récits du passé ». Alors le berger partit à Al-Madina avec son mouton. Quand il y arriva, il attacha son mouton et se rendit au Messager d'Allah' (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) et lui raconta toute l'histoire. Le Messager d'Allah ordonna qu'on appelle au rassemblement d'une prière en commun, puis il sortit et demanda à l'homme de raconter aux gens toute l'histoire, ce qui fut fait. Ensuite le Messager d'Allah (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) dit : « Il dit la vérité. Par Allah qui détient mon âme entre Ses Mains, le jour de la Résurrection ne sera établi que jusqu'à ce que les bêtes féroces parlent avec les êtres humains, le bâton frappe, les lacets d'une personne lui parlent et sa cuisse l'informe de ce qui s'est passé à sa famille en son absence. »
rapporté dans le Mousnad d'Ahmad, Vol.3, Page 83, Mousnad Abi Saîd Al-Khoudri
Le brebis parle au prophéte :
Après la conquête de Khaybar, une femme juive a offert au messager de Dieu un mouton rôti. Le messager de Dieu, sur lui soit paix et bénédictions, a mangé un morceau mais, selon le récit d'Abu Dawud, a cessé de manger et a dit: Ce brebis me dit qu'il est empoisonné . Alors il s'est tourné vers la femme et lui a demandé pourquoi elle lui a offert un mouton toxique. Quand la femme a répondu qu'elle a voulu le tuer, le messager a répondu: Dieu ne vous aurait pas laissé pas m'attaquer et me gêner .
Muslim, Salam, 45; Abu Dawud, Diyat, 6